Contrairement à ce que certains croient, ce sont les émotions (et non la raison) qui sont à l’origine de la majorité des prises de décisions humaines. Une bonne raison de créer de l’émotion dans vos contenus. Voyons-en les grands principes.

Le marketing des émotions, qu’est-ce que c’est ?

Tristesse, peur, colère, joie, dégoût, surprise, les émotions de base recensées par la psychologie sont universelles.

En communication digitale, l’objectif des émotions est de construire du lien : créer de la confiance et de la proximité. La base de toute relation humaine.

Les contenus à teneur émotionnelle s’appuient sur plus sur la psychologie sociale que sur une description technique, froide, des avantages liés à un produit ou un service.

On se concentre ici sur les ressentis et les besoins de notre buyer persona.

Exemple de marketing émotionnel : la fondation Brigitte Bardot

exemple marketing émotionnel fondation Brigitte Bardot

Voici un exemple de communication émotionnelle mis en place par une fondation.

Elle ne manque pas de susciter de nombreuses réactions chez les internautes. Le community manager connaît certainement bien son persona et sait quelles émotions faire passer : tristesse, joie ou colère.

Pourquoi mettre de l’émotion dans vos contenus ?

Il est prouvé qu’un contenu (vidéo, infographie, photo) suscitant de l’émotion se partage mieux. Si le rationnel pousse à la réflexion, l’émotion pousse à l’action…

Un logo, une légende, un titre, un bon copywriting ou choix de couleurs sont les éléments qui feront que l’on va retenir le nom de votre société.

Et lorsque l’on désire augmenter la reconnaissance et la notoriété d’une entreprise, l’objectif à viser est le repartage des contenus digitaux.

Autant de raisons de réfléchir à votre stratégie de contenus en amont et à la tonalité que vous allez donner à votre communication.

« Les gens oublieront ce que tu as dit, ce que tu as fait, mais ils n’oublieront jamais ce que tu leur as fait ressentir »

M. Angelou

Mettre de l’émotion dans vos contenus : comment faire ?

1. Connaitre votre persona

Qu’est ce qui fait réagir le public auquel vous vous adressez ? Quelles sont leurs problématiques spécifiques ? Qu’est-ce qui les met en colère, en joie, qu’est-ce qui les frustre ?

Et surtout, en quoi pouvez-vous lui être utile ?

Par exemple, je sais qu’une partie de mon buyer persona, les dirigeants de petites ou moyennes entreprises, court sans cesse après le temps.

Ils n’ont ni le temps ni les connaissances pour s’occuper de leur communication digitale (très chronophage, il faut le souligner !)

Ils vont chercher à déléguer celle-ci à quelqu’un qui pourra s’immerger dans la culture de son entreprise, la comprendre et prendra les choses en main de A à Z.

Un autre segment de mon buyer persona est la catégorie des indépendants/artisans.

Peu de ressources financières à allouer à une externalisation de leur communication, mais par contre le désir de se former eux-mêmes.

Ils ont également régulièrement besoin d’une personne-ressource qui ne les laisse pas tomber lorsqu’ils sont confrontés à un problème.

Sachant cela, je vais plutôt leur proposer une formation de groupe ou un accompagnement.

Bref, je connais leurs besoins, leurs problèmes spécifiques : je vais communiquer sur la confiance, la fiabilité, la durabilité et la transparence de mes services.

Et vous, connaissez-vous votre clientèle-type ? Faites donc un petit travail de réflexion à ce sujet !

2. Envisager un partenariat avec un influenceur

S’il est un domaine où les contenus émotionnels sont rois, c’est celui du marketing d’influence.

Les influenceurs jouent la carte de la proximité – via le bouche-à-oreille virtuel – et du lien avec leur public. Mais aussi et surtout celui de la confiance.

Faites dès lors votre recherche de partenariats avec des prescripteurs de tendance de votre univers, partageant vos valeurs.

Ils connaîssent déjà les émotions de votre clientèle-cible (qui sont aussi ses followers) et sauront comment communiquer adéquatement autour de votre marque.

3. Utiliser le storytelling

Faire du storytelling, c’est raconter une histoire qui touche à l’affect.

C’est humaniser son discours.

Ici, on ne cherche pas à promouvoir directement un service ou un produit, on crée une histoire autour de celui-ci (réelle ou imaginaire).

Un exemple ? Si je vous dis “Père Noël”, il y a de fortes chances pour que vous me répondiez “Coca-Cola”.

Un coup de maître pour la marque qui a réussi à s’attribuer ce symbole pourtant universel…

un exemple de contenu à forte valeur émotionnelle avec coca coal

Et quelles émotions suscitent ses clips vidéos de la marque ? Chaleur humaine, partage, convivialité, nostalgie de l’enfance. Bref, boire un Coca-Cola, c’est “retrouver ces émotions de joie enfantine”… paraît-il !

Que l’on apprécie la marque ou non, il faut lui reconnaître de l’ingéniosité en matière de storytelling.

A votre tour de réfléchir aux valeurs qui tournent autour de votre marque, votre “why” et aux émotions qui s’en dégagent.

Ensuite, construisez vos contenus avec les émotions qui y sont liées.

Créer de l’émotion dans vos contenus : conclusion

A l’heure actuelle, le marketing agressif ou trop direct n’a plus la cote…

Une fois les problèmes et attentes de votre clientèle identifiés, démontrez-leur comment vous pouvez contribuer à les résoudre.

Établir un lien de proximité est une première étape pour que l’on fasse confiance à vos produits ou services.

Pour ce faire, le facteur humain est la clé !

Et une fois la relation établie, c’est vers votre entreprise que les consommateurs se tourneront en cas de besoin. Sans forcer.

C’est pas merveilleux, ça ?

Et si vous n’avez pas d’idée sur le « quoi » poster, je vous invite lire cet article avec 20 idées de contenus qui marchent pour vos réseaux sociaux… De quoi ne plus jamais sècher !

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